J’aime me définir comme une sorcière gentille !
Les sorcières étaient avant tout des femmes qui connaissaient les plantes et qui les utilisaient pour soigner.
Cécile Aubel
La connaissance et l’utilisation des plantes ne s’acquière pas dans les livres mais par transmission orale.
- Guy Lalière, botaniste et naturopathe auvergnat, fut le premier à m’enseigner la reconnaissance et la cuisine des plantes sauvages comestibles à l’occasion de différents stages.
- Annie Dijoud, formée à l’ELPM à sa création, il y a plus de 20 ans, et qui a une grande expérience des soins par les plantes, m’a ensuite appris pendant trois ans à reconnaitre et utiliser les plantes sauvages au quotidien pour soigner ma famille. J’ai ensuite travaillé à ses côtés pendant plusieurs années (encadrement des préparations et des sorties sur le terrain)
- Afin de compléter ces connaissances pratiques et de terrain, j’ai suivi la formation d’herbaliste à l’École lyonnaise des Plantes médicinales (ELPM) et soutenu mon mémoire sur le thème Apprivoiser les plantes sauvages.
Pourquoi je me définis comme herbaliste et non comme herboriste :
Le métier d’herboriste fut supprimé en France par la loi du 21 septembre 1941 sous le gouvernement de Vichy.
À la même époque, fut créé l’ordre des pharmaciens à qui fut confié le monopole de la vente et du conseil en matière de plantes. Une ordonnance du 1er septembre 1945 autorisa les seuls herboristes diplômés avant 1941 à continuer à exercer leur métier. Exception au monopole pharmaceutique : le décret de 2008 autorise la vente libre d’une liste de plantes médicinales limitée à 148 espèces.
N’étant pas pharmacienne, je ne suis donc pas autorisée à utiliser le terme d’herboriste.